Séminaires | Séminaires 2018-2019
Faire la ville aujourd'hui. Exploration des urbanismes contemporains
- Kae Amo, doctorante à l'EHESS ( IMAF )
- Alexandre Faure, doctorant à l'EHESS ( CRH-GGH-Terres )
- Beatriz Fernandez, maîtresse de conférences de l'EHESS (en cours de nomination) ( DEVE )
- Sébastien Lechevalier, directeur d'études de l'EHESS (TH) ( CCJ )
- Ai Nishimura, chargée de recherche à la Fondation France-Japon ( FFJ )
Mercredi de 17 h à 19 h (salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 7 novembre 2018 au 13 février 2019
À partir des expériences urbaines venant de l’ensemble des aires culturelles, ce séminaire vise à trouver un moyen de partager les outils théoriques afin d’étudier les différentes façons de faire la ville aujourd'hui. Si l’hétérogénéité des situations est évidente, la métropolisation comme phénomène global et pluriel de transformation de la ville et du territoire, appelle à l’émergence d’une conception commune (en partie tout du moins) des mutations de l’urbain. Cela oblige les chercheurs à questionner les configurations diverses des acteurs dans les systèmes métropolitains pour saisir les causes et les conséquences des mouvements à l’œuvre à toutes les échelles spatiales et temporelles.
Pour étudier cela, on retiendra trois axes couvrant plusieurs domaines de la transformation urbaine :
Axe 1 : Rénovation, régénération, requalification. La modification de l’existant peut faire l’objet d’une tentative d’adapter un quartier, un secteur, un bâti ou un système viaire aux besoins et aux nécessités définies par un ou plusieurs acteurs en fonction des ressources mobilisables. En croisant les observations en Afrique, en Asie, en Europe et aux Amériques, on pourra interroger la polysémie des termes et des modalités d'intervention , ainsi que leur portée symbolique et pratique.
Axe 2 : Déconstruction, destruction, démantèlement. Pour provoquer un changement radical, la ville ou certaines parties de celle-ci peuvent être soumises à une action brutale, parfois violente, venant d’acteurs divers. Pour autant, ces actions n’ont pas toujours les conséquences des mêmes moyens et des mêmes fins (guerre, planification, catastrophe naturelle, privatisation des espaces publics…). En questionnant la disparition, on questionne aussi bien la place du passé, que son rôle dans la fabrique de la ville.
Axe 3 : Patrimonialisation, conservation, préservation. Au contraire du changement radical qu’insinue la disparition, un mouvement fort de patrimonialisation parcours le monde. Cette volonté de fixer la ville dans le temps interroge pourtant sa capacité d'évoluer et de s'adapter aux nouveaux enjeux.
Rubriques à consulter
- Enquête collective sur la métropole parisienne : interroger l'ancrage local du Campus Condorcet
- Territoire et histoire de la géographie
- Territoire et action publique territoriale
- Géographie et sciences sociales
- Communs et paysage. Lieux, pratiques, projets
- Villes en décroissance
- Construire une recherche en TES
- Épistémologie et histoire de la géographie
- Géohistoire, XVIIIe-XXe siècle
- Le paysage comme trace : un laboratoire pour le concept de résilience
- Penser l’habiter, penser avec l’habiter
- Politiques publiques, développement et mondialisation dans les pays du Sud : parcours de recherche et approches méthodologiques
- Le développement et ses approches. Atelier collectif d'études de textes
- Construire la critique du développement : objets, idées, terrains
- Anthropologie critique de l’aide humanitaire
- L’histoire comparée et les migrations contemporaines
- Immigration et sciences sociales
- Histoire et historiographies transnationales
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- Villes-capitales et métropoles : trajectoires locales dans un monde global
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Dernière modification :
13/02/2024