Les Systèmes d'Information Géographique, un outil pour l'interdisciplinarité

Laurent Costa, ingénieur de recherche au CNRS

Claudia Damasceno Fonseca, directrice d'études à l'EHESS ^(TH)

Éric Mermet, ingénieur d'études à l'EHESS

Sandrine Robert, maîtresse de conférences à l'EHESS

Vendredide 13 h à 15 h (salle informatique, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 7 novembre 2014 au 6 février 2015. Les séances des 14 et 21 novembre se dérouleront en salle 10, celle du 9 janvier en salle 9. La séance du 6 février est reportée au 13 février (salle informatique)

Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) et leur développement en ligne (webmapping) apparaissent comme un moyen de faire travailler des collectifs de chercheurs sur des objets communs. Le lieu géographique fait le lien pour des chercheurs de différentes disciplines (géographes, archéologues, historiens, sociologues, anthropologues, informaticiens, etc.). Un observatoire en cours, accueilli à la TGIR HumaNum, Très Grande Infrastructure de Recherche du CNRS au service des sciences sociales, étudie l’impact positif sur l’interdisciplinarité de l’utilisation des référentiels géo-historiques (http://pratiq.huma-num.fr/).

Les SIG induisent la mise en place de nouvelles logiques de recherche. Pour être pleinement opérationnels, ils ne peuvent être dissociés des acteurs, qui dialoguent, négocient et adaptent des cultures et solutions techniques qui leur sont propres. L’examen des modalités de mise en œuvre de référentiels géo-historiques permet de mettre au jour des lignes directrices collectives et de préciser les éléments qui sont à la base de ces nouvelles pratiques de recherche et qui sont des expressions concrètes de ces nouvelles formes d’interdisciplinarités.

Ce séminaire qui s’inscrit dans cette même perspective se propose d’être un lieu d’échange sur différentes expériences menées à l’EHESS et dans d’autres institutions. Il sera associé à une formation initiale sur les SIG et sur l’archéogéographie permettant d’acquérir les bases du maniement des outils géomatiques mais aussi de l’analyse des données cartographiques et de l’imagerie aérienne. La formation initiale aura lieu dans la salle informatique et pourra donner lieu à la validation de 6 ECTS. Elle est ouverte sur inscription car le nombre de places de la salle informatique est limité.

Les séances théoriques se feront sous la forme de journées ou demi-journées d’étude dont le calendrier sera communiqué en cours d’année.

Public : master et doctorant ayant un projet de spatialisation de données, ingénieurs, chercheurs